Table ronde « Web sémantique et partage des connaissances« 

Le WEB sémantique est un concept abstrait comme je les aime. J’aurai besoin de quelques semaines pour « apprivoiser la bête ». Quelques phrases prises ici et là :
« C’est le web pour les machines » !
« C’est le moyen de devenir fainéant » !
« Vous n’avez pas à réinventer votre vocabulaire avec le WEB sémantique, les moteurs de recherche travaillent pour vous » !
Les intervenants ont tour à tour donné de bonnes pistes de travail qui me permettront de tenir compte de ce potentiel que représente le WEB de la 3e génération. En passant, le décompte de ce qu’est « une génération » file rapidement dans la façon d’utiliser la toile. C’est ce que c’est le WEB sémantique, une façon d’utiliser le WEB, d’exploiter la force de la dimension un peu « sous-terraine » des outils du WEB qui crée du sens et un type d’ordre différent (plus pure diront les uns) voir, qui extrait l’essentiel de ce qui se trouve sur la toile et qui la rend « plus parlante ». Je sais, ce n’est pas clair…
Pour approfondir le potentiel de tout cela, je devrai aller voir du côté de FOAF (Friend Of A Friend). De façon analogique, il semble que FOAF soit comme « une sorte de page d’accueil du HTML », l’équivalent des pages personnelles du Web ordinaire par rapport au WEB sémantique. Vous vous inscrivez, vous y nommez vos amis et vous donnez votre vocabulaire : la toile se construit ! (Sébastien Paquet en parle également). Aussi, je constate que la publication WEB, telle que je la pratique sur le cybercarnet n’est pas exploitée à la sauce sémantique si je ne parle pas son langage. Par exemple, je ne m’aide pas si je ne prends pas la peine de nommer mon vocabulaire par mots-clés dans l’espace de MT prévu pour cela. Le WEB sémantique est en quelques sortes le partage d’un vocabulaire commun qui, à partir des fils XML, à partir des moteurs de recherches qui décodent les fils XML, classe automatiquement dans ce vocabulaire le fichier du carnet. Si ce n’est plus clair, je me dis que je finirai bien par faire des liens plus tard avec de nouvelles informations (ou la ré-écoute de celle donnée par d’autres intervenants) et en les croisant avec ce billet.
Une chose est sûre, je dois revenir avec les enseignants et saisir les occasions d’aller jusqu’au bout dans le processus d’écriture des billets sur les cyberportfolios. La conséquence majeure qui pourrait résulter à rendre les gens habiles à nommer deux ou trois mots clés dans la production de leur texte serait de participer au WEB sémantique ; cela deviendrait une contribution à la création d’un vocabulaire commun, une étape de plus dans la construction de sens pour eux et pour les lecteurs !
Je termine par deux phrases entendues lors de cet atelier, il me semble :
« Les normes sont des garanties de liberté qui favorisent la communication et la compréhension commune dans la variété de nos rapports ! »
« Je dois admettre que ce que je découvre peut intéresser d’autres et qu’en le mettant à la disponibilité de tous, je laisse les gens exercer leur jugement sur ce que j’ai trouvé ».
Décidément, j’ai pris davantage que je pensais de cette atelier… Et ce n’est que le début !

Tags: "Autrans 2004"