Un Opossum sur la route

J’entre dans une phase très particulière de mon cheminement professionnel à partir de demain. Dans les cinquante prochains jours, je passerai la grande majorité de mon temps à l’extérieur de mon port d’attache. Séjour au Nouveau-Brunswick en début de semaine et séjours en France du 10 au 16 décembre et du 8 au 15 janvier. Je ne parle pas de mes aller-retour à Montréal et des petites escapades du temps des Fêtes… Ce sera vraiment spécial.

D’abord au C@HM
Je me sens privilégié de pouvoir vivre ces expériences. D’abord parce qu’elles répondent à des attentes exprimées par des gens qu’il me tarde de rencontrer. Au Nouveau-Brunswick, l’évolution de l’utilisation des cybercarnets a franchi un nouveau cap avec le mandat d’équiper toutes les écoles d’un district scolaire (on parle ici de plus d’une vingtaine d’écoles) de ce puissant outil pour faire apprendre (hyperlien à venir). Roberto et toute la communauté du Centre d’Apprentissage du Haut-Madawaska sont à l’origine de l’expansion des blogues au Nouveau-Brunswick (sans enlever aucun mérite à Gary et aux autres personnes qui ont défendu le projet avec énergie); ce sera un plaisir de commencer cette semaine avec des gens que j’apprécie au plus haut point. J’aurai l’occasion de renouer avec quelques figures connues de l’utilisation des TIC du N.-B. dont Jacques Cool que j’avais rencontré aux RIMA sur la route de janvier 2003. Comme dirait Roberto, «Grosse semaine à venir»!

Ensuite Paris en décembre
Depuis que j’ai écrit ce billet en anglais, j’anticipe avec plaisir la deuxième semaine de décembre qui me permettra une troisième visite à la délégation générale de Québec à Paris. Aux dernières nouvelles, mon intervention sur l’éducation à la conférence LeWeb3 aura lieu devant une audience de plus de neuf cents personnes. Je prends quelques lignes pour préciser que c’est la troisième conférence sur le sujet organisé par le groupe de Loïc, d’où l’idée du chiffre «3» dans le titre. Aussi, dans le programme, il est question «d’éducation 2.0» dans le titre qui coiffe la plage horaire qui m’est allouée. Dans le contexte de la polémique de cette semaine, j’aimerais préciser que ma position dans ce dossier (l’appellation «2.0» pour marquer l’évolution actuelle du Web est-elle judicieuse?) se rapproche beaucoup de celle de Houssein :

«J’aime bien le « l’évolution du Web est un continuum ». C’est ce que beaucoup ne semblent pas vouloir saisir. Il n’y a pas de révolution 2.0 : il n’y a pas eu de cassure identifiable dans le temps qui s’est produite à un certain moment de l’histoire du Web. Il y a eu une évolution naturelle des technologies, des coûts, de l’usage, des méthodologies de développement, des modèles d’affaires, des techniques de marketing et de commercialisation, etc. Parler du Web 2.0 comme d’une nouvelle étape révolutionnaire c’est faire preuve d’arrogance, parce que ça sous-entend une désuétude de tout ce qui a été fait avant (1.0), et que la seule manière de faire les choses c’est en suivant les préceptes des gourous du nouveau Web.»

Ma conférence portera donc sur l’éducation 0.2, si on tient absolument à caractériser cette évolution à l’aide du paradigme « logiciels informatique » (merci Pierre Vandeginste). En fait, je me propose de nommer comment Internet contribue à l’évolution continuelle des usages et des pratiques en éducation. À noter que nous serons quelques Québécois parmi les nombreux participants dont Marie-Chantale Turgeon, Michel Leblanc et Claude Malaison. Pendant mon séjour, j’aurai aussi l’occasion de former des nouveaux utilisateurs de carnets Web en milieu scolaire pour qui nous avons installé notre première «ferme de blogues» départementale française (hyperlien à venir).

Et puis Autrans pour ouvrir l’année 2007
Ma première visite avait été magique. Je serai toujours reconnaissant à Bruno Oudet et Jean-Luc Raymond de m’avoir invité à partager mes trouvailles avec les deux/trois cents personnes qui fréquentent cette rencontre qui en sera à sa onzième édition en janvier prochain. Lors de mon séjour en France pour Ludovia, Bruno Oudet m’avait mandaté pour regrouper des jeunes qui apprennent au contact des nouvelles technologies et qui pourraient venir témoigner de ce que ça change dans leur rapport aux savoirs. Il faut dire que le thème de cette année est «Les générations Internet». C’est mission accomplie! Des représentants de quatre ou cinq écoles (tout n’est pas encore complètement attaché) regroupant au moins une dizaine de personnes (au moins six étudiants de fin primaire/début secondaire, en plus de quatre accompagnateurs) formeront la délégation. Il est prévu que les jeunes prononcent eux-mêmes la conférence. Ils présenteront tout à tour les projets existants dans leur école, expliqueront les apprentissages qu’ils font et partageront leurs réflexions avec nos amis européens. Ces jeunes ne manqueront pas de bloguer leur expérience aux différents lieux Internet où ils peuvent publier. Je devrais diffuser un communiqué de presse officiel dans les prochains jours et fournir les liens vers les projets et les jeunes impliqués. Je dois une fière chandelle au Programme pour l’Internationalisation de l’École Québécoise. Ce sera une expérience extraordinaire!

Un Opossum sur la route, certes, mais un coach (et entrepreneur) très heureux surtout!

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