That’s politics!

Quand on utilise cette expression «That’s politics›, il y a comme une espèce de résignation. La politique a ses raisons que la raison elle-même ignore. Ses propres règles du jeu.
Au moment de nommer les défis que je souhaitais relever dans mon portfolio numérique, j’avais formulé le désir de mieux faire avec la politique active. Pour le moment, mon expérience se résume à bien peu de chose. J’observe bien plus que je ne prends position.
Quand je rencontre des politiciens, j’aime bien voir comment ils gèrent la conversation; j’apprécie leur niveau d’écoute et leur capacité de relance quand ça ne s’en va pas où ils veulent que ça aille. C’est exactement ce que j’avais fait quand Michaël et moi avions rencontré Gilles Duceppe. J’avais été impressionné par son écoute et par la qualité de sa présence; trop souvent, je constate que les grands de ce monde ne sont pas assez «là» où ils sont. Habités par une multitude de pensées en même temps, ils me semblent avoir beaucoup de peine à se concentrer sur l’instant présent, au contact des gens avec qui ils sont. J’avais eu cette impression lors d’une rencontre avec Bernard Landry au début des années 90 sur le sujet du financement des écoles privées. Même chose avec un ministre Libéral en visite dans l’école que je dirigeais en Estrie. Je ne compte plus les fois…
Ma dernière rencontre avec un politicien remonte à vendredi après-midi. Je parle ici d’une conversation d’une quinzaine de minutes avec un membre du personnel politique de Gilles Taillon. Il était «là». L’attaché de presse du député de Chauveau évoque d’ailleurs notre conversation sur le blogue de M. Taillon. J’étais allé «livrer» sur place, deux exemplaires du livre que j’ai co-écrit et je me disais que ce serait bien de pouvoir jaser en personne avec les gens qui participent à cette aventure du blogue politique qu’ils tiennent depuis peu.
Nous n’avons pas discuté des capsules radiophoniques du P.M., ni du dossier des commissions scolaires. Nous avons échangé sur la pratique carnetière, ses avantages pour un politicien qui veut faire la conversation avec les citoyens et sur les limites de l’exercice tel que vécu actuellement par ceux qui la tentent.
Je constate à chaque fois que je jase blogue avec «des politiques» que l’outil les fascine. Je ne sais pas si le chemin que je cherche pour faire de la politique active passe par mon expertise dans la blogosphère, mais j’aimerais bien contribuer à l’augmentation du nombre de ces expériences carnetières sur La Toile. C’est en ce sens que j’ai souligné l’arrivée du péquiste Julien Baudry.
Je marche sur une ligne assez étroite quand j’écris un billet approuvant la conduite du chef de l’ADQ la même journée où je rencontre un proche de Gilles Taillon; j’en suis bien conscient. Pourtant, je me considère encore un espèce d’agent libre en ce qui a trait à la politique provinciale…
Je m’étais dit qu’il me fallait ouvrir sur ce blogue une catégorie «Élection 2007à la Ville de Québec» de façon à pouvoir m’impliquer plus activement dans la campagne électorale en cours. Les quinze candidats sont maintenant «officiels» et je n’ai toujours pas quitté ma position «d’agent libre» au municipal. J’avais réduit à trois options ma liste de possibilités et avec les annonces au Conseil exécutif, je n’en ai plus que deux. Je me donne encore une semaine pour me fixer. Actuellement, je me sens comme Christian Gingras.
Tout ça pour dire que j’ai quand même l’impression de continuer mes apprentissages dans le vaste monde du «that’s politics!»
J’ai encore beaucoup de croûtes à manger…

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