Ville intelligente et gouvernement ouvert

Michel Dumais publie aujourd’hui un deuxième billet qui touche le sujet des villes intelligentes et de la gouvernance ouverte, « L’intelligence d’une ville : ses citoyens ». Je ne sais trop si l’annonce d’hier de la Ville de Québec y est pour quelque chose, mais le blogueur en chef du Journal de Montréal a de très bons mots pour ZAP Québec et les liens étroits développés avec la ville dirigée pas le maire Labeaume :

« Il y a des années de cela, la simple logique eut voulu que la Ville [Montréal] cesse de penser «big telcos» afin de conclure rapidement une alliance avec l’organisme communautaire «Île sans fil» et ainsi favoriser le déploiement rapide sur l’île de la technologie sans fil. Une telle alliance, un modèle dans le genre, existe. Mais pas à Montréal. Plutôt à Québec, alors que la Ville et l’organisme communautaire «Zap Québec» travaillent main dans la main pour le plus grand bénéfice des citoyens de Québec et des touristes. Et à Montréal?

La semaine dernière le billet portait le titre de « Vite, le libre et les données ouvertes à la ville ». Je relisais ces deux billets en pensant au concept de gouvernement ouvert et, en paraphrasant certains passages des deux billets, j’y trouve une belle définition de ce que devrait caractériser ce type de gouvernance…

« Une gouvernement ouvert sait, à l’aide des technologies, comment harnacher ses infrastructures et les mettre au service de ses citoyens tout en réalisant des économies et en favorisant le développement durable. C’est aussi un gouvernement qui sait écouter et mobiliser ses citoyens, ses militants et ses entrepreneurs, tout en leur donnant des outils (comme des données utilisables) afin qu’ils puissent eux aussi créer des services destinés à leur organisation et à tous ses citoyens. Sans compter que tous ces outils facilitent la prise de décisions aux autres paliers gouvernementaux et dans les sociétés d’États. Enfin, si un(e) premier(ère) ministre entend mener un gouvernement ouvert, il n’aura d’autre choix que de s’intéresser aux logiciels libres et aux données ouvertes. Outre le traditionnel argument relié aux coûts d’acquisition des logiciels «opensource» (gratuits), le libre et les données ouvertes n’offrent pratiquement que des avantages à un gouvernement. En effet, le logiciel libre permet une adaptation et une personnalisation infinie, en raison de la disponibilité du code source. De plus, les données générées par le libre sont ouvertes et réutilisables. Elles pourraient donc être reprises par l’industrie des TI et les simples citoyens qui, en retour, proposeraient aux Québécois de nouveaux services pratiques. »

Ce qui vaut pour une ville intelligente me paraît valoir pour un gouvernement ouvert ! Les deux articles valent le détour…

Mise à jour du 22 février : Une chronique de l’émission La Sphère dont je souhaite garder la trace.

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