Louis-Jean Cormier et sa carte blanche

Note : Ce billet a d’abord été publié au Journal de Québec dans la section « blogue ».

Quand Gilles Vigneault lui a récemment laissé un message sur son répondeur, il était loin de s’attendre à ce qu’au rappel, il lui dise que le public francophone pouvait compter avec lui sur qu’il y avait de meilleur, en ce moment. C’est ce que Louis-Jean Cormier nous a raconté en conférence de presse dimanche. Compliment du grand Gilles Vigneault ou pas, Louis-Jean Cormier ne semble pas prendre le spectacle de demain ce soir comme une pression supplémentaire à devoir performer et remplir les plaines.

Il aimait bien se produire à l’Impérial dans le cadre du Festival d’été, oui la salle était devenue petite, mais « ça donnait des maudits bons show ». Maintenant, il est temps de passer à autre chose et l’offre de Louis Bellavance (directeur de la programmation du FEQ) arrive à point nommé. La carte blanche pour une soirée sur les plaines est à la fois un privilège et un défi d’organisation pour son équipe, mais son mandat à lui ne change pas : valoriser la chanson francophone avec de la très bonne musique. « C’est beau d’avoir les stars planétaires, mais une belle vitrine francophone sur les plaines, c’est un geste essentiel ». Avec ou sans lui, a-t-il précisé…

Poupart_Cormier_FEQ

Disponible avec la metteur en scène du spectacle de demain Brigitte Poupart pour toutes les entrevues individuelles qui ont été sollicitées, Louis-Jean Cormier a répondu à toutes les questions (souvent les mêmes: retour oui ou non à Karkwa, ça veut dire quoi jouer sur les plaines, aura-t-on des surprises demain soir, etc.) avec calme et bonne humeur. S’il joue fort la carte de la chanson francophone, ce n’est pas au détriment du matériel anglo que contient en grande quantité son téléphone multifonctions. D’ailleurs, je l’ai souvent entendu dire dans ses spectacles, « n’écoutez pas du québécois parce que c’est en français, mais parce que ce sont de très bonnes chansons et de la très bonne musique ».

Un segment « filles » (Lisa Leblanc à la guitare électrique, Ariane Moffatt aux percussions et Marie-Pierre Arthur à la basse) nous attend pour lundi soir, avec la contribution de Martin Léon et d’autres invités.

Comme j’ai eu du temps pour poser quelques questions hors du sujet du concert de demain soir, je reviendrai dans d’autres billets sur sa réflexion qui avance sur ce qui pourrait constituer une nouvelle façon de faire des affaires dans l’industrie, de la place des festivals dans la vie des artistes et de ce qui l’attire au Festival Musique du Bout du Monde, en début d’août, où je serai également.

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