Dossier du Bloc québécois : PKP s’énerve

Note : Ce billet a d’abord été publié au Journal de Québec dans la section « blogue ».

Les récentes sorties (1, 2) du candidat probable à la chefferie du Parti québécois Pierre-Karl Péladeau sur la pertinence du Bloc québécois donnent certains éléments de contexte sur l’approche qu’il compte privilégier quant à l’accession à la souveraineté du Québec.

En gros, après avoir remis en question la pertinence du Bloc québécois à Ottawa en fin de semaine devant de jeunes militants, il juge maintenant que le Bloc est pertinent et se porte à sa défense. Il invoque plutôt le «droit de s’interroger» sur l’avenir du Bloc…

Après avoir affirmé que le Bloc «ne sert strictement à rien» et qu’il «n’a servi qu’à justifier le fédéralisme», ses dernières interventions visent à corriger le tir.

Les entrevues de Gilles Duceppe accordées ce mardi dans plusieurs médias laissent entendre que lui et M. Péladeau se sont parlés dimanche dernier (Mario Beaulieu, également) et rien dans ce que l’ex chef du Bloc a laissé entendre n’indique que ses paroles avaient mal été interprétées en fin de semaine. Sans doute que des discussions ultérieures ont aidé M. Péladeau à prendre la mesure de ce qu’il a déclaré.

Certains ont parlé de contorsions, pour expliquer ce volte-face… Michel Hébert écrit que «PKP avale la pilule».

À suivre…

N.B. Suite à la publication de l’article du journaliste de La Presse Denis Lessard (et à d’autres possibles appels, j’imagine), ce tweet est apparu cet après-midi… On peut parler d’énervement, je crois.

Ajout : PKP n’aurait reçu qu’un véritable appel de Denis Lessard, deux autres essais seraient tombés sur une boîte vocale pleine (source: 1, 2). Aussi à écouter, l’entrevue de Denis Lessard à CHOI Radio X.

Mise à jour du lendemain : Patrick Lagacé préfère parler de colère plutôt que d’énervement dans sa chronique Cher Pierre Karl, il faut qu’on se parle. À l’Assemblée nationale, PKP parle encore de harcèlement… Plus tard en journée, on apprend que «aucun politicien, tous partis confondus, ne semble partager l’opinion du bouillant député du PQ» et qu’il confond «manifestants» et «journalistes», dans un tweet où il questionne le ministre Pierre Moreau. Antoine Robitaille a même été obligé ce matin de citer Jean Charest : «Un politicien qui se plaint des journalistes, c’est comme un poisson qui se plaint de l’eau.»

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