Le spectacle rêvé de Louis-Jean Cormier

Note : Ce billet a d’abord été publié au Journal de Québec et au Journal de Montréal dans la section blogue.

On a dansé, on a rêvé, on a chanté et on a beaucoup applaudit au Pigeonnier ce samedi soir. Louis-Jean Cormier a complètement réarrangé sa musique pour notre plus grand bonheur de festivaliers…

Je voulais être surpris comme on me l’avait promis. Je l’ai été, même un peu plus.

Principalement composé de pièces des albums Les Grandes Artères et Le Treizième Étage, le menu de la soirée était costaud à souhait. Moi qui reconnaît habituellement les mélodies après quelques notes seulement, il m’a fallu beaucoup plus de temps pour ce faire puisque de nouveaux arrangements avaient été soigneusement effectués.

Les bons choix ont été faits puisque les chansons n’ont absolument rien perdu de leur saveur.

Il fallait néanmoins être un vrai fan de Louis-Jean Cormier pour passer la soirée entière debout à cette température. Nous avons été gâtés par des réorchestrations de très haut niveau qui mettaient en valeur les excellents textes de celui qui avait revêtu ses plus beaux habits pour l’occasion.

Passant par le reggae-soul (pour Faire semblant, entre autres), par le Motown (pour La cassette) ou le Gospel (pour L’ascenseur), un quatuor de cuivre et un trio de choristes (dont la participation appréciée de Coral Egan) s’ajoutaient aux musiciens habituels de Cormier, pour nous éblouir. Le slam de David Goudreault ponctuait quelques envolées lyriques (dans La fanfare et Tête première en particulier) et l’orgue joué alternativement par Alex McMahon et Antoine Gratton a été présent toute la soirée.

Pour sa nième présence au Festival d’été de Québec, c’était la bonne carte à jouer avec Louis-Jean Cormier que de le laisser s’amuser à son gout sur le « terrain de jeu » qu’est le Pigeonnier, comme il l’avait fait plus tôt aux Francofolies de Montréal de juin dernier.

Il nous a entrainé doucement dans son jeu, débutant seul au piano (Jouer des tours) et additionnant les complices jusqu’à ce que les quatorze musiciens soient sur scène, sauf pendant un petit passage où quelques uns d’entre eux étaient regroupés autour d’un micro pour nous présenter Au long de tes hanches (Miron) et Montagne russe.

Une belle énergie se dégageait de la scène et infusait dans la foule qui ne se laissait pas priée pour manifester sa joie, même quand des effluves de rappeur venues des plaines tentait d’occuper un peu la place.

La soirée s’est terminée avec J’haïs les happy-ends, interprétée de manière plus traditionnelle et Deux saisons trois-quarts dans le style emprunté pour le temps de cette carte blanche.

On nous avait promis une grand-messe pour le spectacle où le blanc était de mise sur la scène et c’est exactement ce qu’on a eue.

Ajout: La journée précédent le spectacle, Louis-Jean Cormier et son fidèle guitariste Simon Pednaud se sont prêtés au jeu d’une prestation surprise (Pop-Up FEQ). Voici la vidéo qui témoigne du caractère inusité du mini spectacle…

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